Dans un contexte où tous nos repères sont « challengés », où tout semble aller plus vite, il est quelque chose qu’il devient essentiel de retrouver et de réajuster… Notre propre identité.
Hier immuable, rassurée par les modèles ancestraux, l’identité est aujourd’hui bousculée par les flots de bouleversements tant sociologiques (influence du numérique dans notre façon d’interagir… ), que familiaux (redéfinition de la cellule familiale… ) ou financiers (instabilité des marchés, des pays occidentaux et des équilibres géopolitiques… ).
Par identité, j’entends ce qui nous définit spécifiquement, notre « ADN » propre, nos compétences, notre potentiel, celui-là même qui fait notre unicité et donc notre génie…, ou plutôt notre gène « I » aurais-je pu dire ! Ceci est vrai au niveau des individus comme d’une organisation.
L’incertitude a toujours fait partie de la vie, c’en est la source même, le fruit de la rencontre improbable entre un spermatozoïde et un ovule. La recherche de repère dans l’espace, dans le temps et dans l’univers a toujours préoccupé l’homme, et ce, sans doute, bien avant l’invention de l’écriture. Les organisations et les êtres humains ont donc recherché les meilleurs outils afin de faciliter ce repérage et ainsi se mouvoir en sécurité et efficacité. Pour s’aventurer sur les territoires non encore explorés, les êtres humains se sont d’abord déplacés en observant le ciel grâce à ce qu’ils considéraient comme un point fixe et donc un repère, les étoiles… Il y a quelques années encore, tous les outils de navigation étaient basés sur l’observation du ciel (sextant, compas) et la force magnétique terrestre (boussole). Aujourd’hui, grâce à ce que Michel Serres appelle la « troisième révolution », les êtres humains et les organisations regardent leur téléphone ou leur ordinateur de bord qui abrite un GPS, lui-même relié au ciel via satellites et radars. Le déplacement physique n’a jamais été aussi facilité et la planète n’a jamais été aussi petite !
Pourtant, il semble qu’un continent soit resté inexploré, celui des potentialités humaines. Les études sur le cerveau convergent toutes sur ce chiffre : nous n’explorons que 10% de notre potentiel. L’homme de ce début de 3ème millénaire semble être en recherche de lui-même, de sa propre identité, mais les outils de la troisième révolution n’apportent pas de solution clefs en mains.
Il n’existe pas de GPS électronique pour avancer sur son chemin personnel…
Comment faire pour se repérer quand tout bouge autour de nous ? Comment faire pour se retrouver et trouver sa route dans un contexte qui se recrée en permanence ?
En tant que révélateur de mon identité, le coaching va être le moyen qui me permet de me retrouver, de me repérer et de me réinventer, de me redéfinir autrement afin de réussir autrement, grâce à une prise de recul par rapport à la route que je prends habituellement en « pilote automatique ».
Coacher vient du tchèque « kotcher » : diriger, donner une direction. Et si le véritable sens de « coacher » était justement de l’ordre du GPS intérieur ? Une sorte de « Global Positionning System » intérieur et personnel, pour la tête, le corps et le cœur, qui permet d’avancer « plus agile » ensemble.
Qui suis-je ? Où est-ce que je veux aller ? Quelles sont les conditions de réussite de ce voyage vers ma nouvelle destination ? Que dois-je emporter avec moi ? A quels types d’impondérables dois-je me préparer ? Qui seront mes alliés ? Autant de questions pour éclairer mon tableau de bord !
Tout n’est pas visible sur l’écran de notre réalité… La route se révèle plus large que le pare-brise… Pensez à activer votre GPS intérieur !
Isabelle Bouvier Chappaz
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